C’est notre capacité a géré notre portefeuille qui fait de nous des riches où des pauvres.
En Afrique en général et au Burkina Faso en particulier, nous sommes conditionnés pour chercher l’argent et dépenser mais pas pour faire travailler notre argent pour nous . Les notions comme passifs, actifs, investissements, entrepreneuriat et autres sont exclus de nos vocabulaires de tous les jours.
Comme conséquence, nous voyons des salariés qui touchent 200.000 FCFA, 300.000 FCFA voir plus par mois qui n’arrivent pas à s’en sortir. Ils ont du mal à s’en sortir parce qu’ils n’arrivent pas à faire la différence entre dépenses obligatoires et dépenses facultatifs. Tant que y’a de l’argent en poche où en banque, à nous allez pour tout dépensé,ce qui est sûr, à la fin du mois il y’en aura encore. Dans cette situation, ce sont les banques qui se frottent les mains car le nombre d’abonnés aux découverts, prêts scolaires, prêts ordinaires augmentera de façon exponentielle.
Nous savons déjà comment chercher l’argent, il nous reste maintenant à apprendre à fructifier notre argent pour ne plus avoir à travailler pour l’argent mais de faire travailler notre argent pour nous . Faire de l’argent notre esclave et non être l’esclave de l’argent.
🧔G.A.R
